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Le parc national de Manuel Antonio : un plaisir pour les petits comme pour les grands

A la découvertes des merveilles du parc national de Manuel Antonio : une magie pour toutes les générations

En bref : Bienvenue au plein cœur de la côte centrale du Pacifique. Entre San José et le Corcovado se trouve le parc national de Manuel Antonio, bordé par de magnifiques criques et plages paradisiaques.

La route depuis la capitale ou depuis Alajuela prend environ trois heures ou trois heures et demie, en voiture ou en 4X4. Sur place, il est possible de loger à l’entrée immédiate du parc national ou bien dans la ville de Quepos, qui se trouve à un petit quart d’heure de l’entrée du parc.

Le parc national de Manuel Antonio peut apparaître comme une bonne entrée en matière pour les amoureux de la nature et pour les voyageurs accompagnés de petits, faisant bien évidemment le bonheur des plus grands !

Manuel Antonio : le parc national le plus petit du Costa Rica


Avec ses près de 17 kilomètres carrés, le parc national de
Manuel Antonio fait office de plus petit parc national du Costa Rica. Mais aussi l’un des plus visités

Créé en 1972, il est voué à la conservation d’une forêt primaire et secondaire tropicale, d’une mangrove et de plusieurs paysages de bord de mer. Il est également voué au tourisme écologique

Un parc doté de nombreux biotopes

Si le parc national est si visité, c’est bien pour sa qualité. Au programme : un concentré de ce que peut offrir le Costa Rica en termes de paysages et de végétation. Une large aire de mangroves tropicales mais également de nombreuses plages qui ont fait sa réputation sont à découvrir :

  • Playa Manuel Antonio : la plage "carte postale" par excellence du Costa Rica ! Eau turquoise et sable blanc sont au rendez-vous. Il est possible d'y faire du snorkeling pour observer quelques coraux et une faune marine assez diversifiée.

  • Playa Espadilla Sur : la plage à l’entrée du parc, pour s’y prélasser de manière agréable.

  • Playa Las Gemelas : une plage coupée en deux par une formation rocheuse. Elle est également située dans le parc national Manuel Antonio. 

  • Playa Escondido : la plage cachée au bout du parc national ! Longue et plutôt peu visitée.

À ces plages, il faut bien évidemment ajouter le fameux tombolo (une presqu'île), surnommé « La Cathédrale ». Plusieurs sentiers y mènent (attention, ça grimpe) et offent un superbe point de vue sur la côte Pacifique et sur les îlots environnants. 

Tombolo, vue du Parc Manuel Antonio
Le parc accueille en outre une forêt tropicale luxuriante dans laquelle se trouve une riche flore (près de 400 espèces végétales différentes sont recensées). Un sentier mène à une cascade qui sera visible uniquement en saison des pluies (le río sera à l’étiage en saison sèche).

Des animaux peu timides


Si le parc national de
Manuel Antonio plaît autant, c’est bien parce que ses animaux se montrent et se laissent photographier très facilement. Le fait que le parc national soit assez visité a un côté positif : les animaux sont habitués à la présence humaine et n’ont donc plus peur de lui. Pas moins de 100 espèces de mammifères y vivent.

Parmi eux, de nombreux singes pointent le bout de leur nez (le singe hurleur, le singe écureuil et le singe capucin). Et mention spéciale à la star du parc : le paresseux, qu’il soit à deux ou à trois griffes respectivement omnivore et herbivore. 

Sont aussi au rendez-vous le « mapache » (raton laveur) et les iguanes qui se prélassent sur la plage. De nombreuses espèces d’oiseaux sont aussi présentes à l’intérieur du parc, dont l’imposant « Ara macao » (ara rouge), mais aussi plusieurs espèces de toucans, de colibris, etc.

Raton-Laveur, Mapache - Costa Rica

Manuel Antonio : conseils pour en profiter pleinement


Le plus petit parc national d’Amérique Centrale peut rapidement devenir assez fréquenté, surtout en saison haute. D’autant plus que le parc national a un quota d’entrées par jour. Une fois le quota atteint, plus possibilité d'y entrer. Certains voyageurs évitent le parc national de ce fait. Mais comment en profiter pleinement ? Les conseils du Réseau : 

  • Arriver le plus tôt possible : le parc ouvre à 7h00 du matin. Y aller de bonne heure afin d’être sûr d’y entrer et d’en profiter seul. Il peut y avoir un peu de queue avant l’heure d’ouverture, il es possible d'y arriver avant.

  • Éviter les visites les samedis et dimanches (les Costariciens y viennent en week-end). Le parc est fermé le mardi. Il est possible de le visiter du mercredi au lundi.

  • Pour visiter le parc sur la saison la plus fréquentée (décembre, janvier, février), il faut réserver à l'avance. De nombreux voyageurs non informés ou des amoureux de l'improvisation, se font surprendre. Pensez à anticiper la réservation. Il faudra prendre l'entrée en ligne car il n'y a plus de guichet à l'entrée.

  • Attention aux petits animaux ! Singes et ratons laveurs n’hésitent pas à ouvrir les sacs si ils sont laissés sans surveillance sur la plage, pour dérober des objets. Tout aliment sera retiré par les gardes-parcs à l’entrée. 

  • Ne pas rester à l’entrée du parc national : il compte de nombreux sentiers qui le parcourent en long et en large et qui amènent à de nombreux points de vue. Le mieux est de déhambuler partout dans le parc !

  • C’est un des deux parcs nationaux du pays à avoir été équipés d’installations pour personnes à mobilité réduite sur les principaux sentiers. Des sentiers secondaires sont moins construits, les emprunter permet d'éviter un peu la foule. 

  • Le parc national se visite normalement en une demi-journée. Il est possible d'y rester toute la journée, en ressortant pour déjeuner et d'y rentrer de nouveau avec le même ticket d’entrée.


 Prendre un guide à Manuel Antonio ?
 Est-ce que cela vaut le coup ?
Comme dans tous les parcs nationaux, cela reste au libre jugement. Néanmoins, le parc national de Manuel Antonio se visite très facilement sans guide, les animaux se laissant voir très facilement. Pour obenir le numéro d'un guide,  contacter l’équipe du Réseau Solidaire est toujours la solution pour avoir de bons contacts.

En résumé, le parc Manuel Antonio a ses points positifs et négatifs. Il s’adresse en réalité à un public bien différent : les aventuriers purs et durs le trouveront trop touristique. Au contraire, les familles accompagnées d’enfants en sont ravies car simple à visiter et dépaysant, grâce aux nombreux animaux facilement observables. Chacun s'y fait sa propre idée !

Aux alentours de Manuel Antonio


La visite du parc national n’est pas la seule attraction à faire dans le coin ! 

De nombreuses activités sélectionnées par le Réseau Solidaire sont accessibles dans la région. Faire du kayak dans les mangroves du côté de Damas, du rafting dans les ríos à proximité de Quepos ou encore partir à la rencontre de mammifères marins (dauphins et avec un peu de chance une baleine) dans l’océan Pacifique. La région se prête parfaitement à la découverte de nombreuses belles plages ! Plus au sud se trouvent Dominical et Uvita, ainsi que des régions plus sauvages.

Il est avantageux de contacter le Réseau Solidaire pour avoir tous les bons plans pour se loger aux alentours de Manuel Antonio.