Les fruits au Costa Rica : un plaisir sucré bon à tout moment

Le Costa Rica offre d’excellentes conditions, un bon climat et une position géographique favorable pour la culture de la banane. La banane se cultive ici depuis plus de 145 ans. Elle a permis le développement de nombreux villages notamment dans la région caribéenne : on y croise de très grands champs de bananes le long des routes. 

La banane est une source importante de revenu national et d’emploi : on estime que 76 % des emplois de la côte Caraïbes découlent de la production de bananes. De plus, elle a été longtemps la seule activité économique de cette région. 

Elle a obtenu une certification qui lui donne une meilleure image à niveau international pour les exportations. Les pesticides sont de moins en moins employés, et ceux toujours employés sont de moins en moins nocifs pour l’environnement, et ce dans la continuité logique de protection environnementale qu’entreprend le Costa Rica.

Au Costa Rica, il est normal de trouver les bananes sous forme de « queque » (gâteau) à la banane ou sous forme de smoothies. On la déguste également nature ou en salade de fruits au petit déjeuner. 

L’ananas 

La production d’ananas est l’activité agricole la plus rentable économiquement parlant pour le pays. L’ananas est devenu le produit phare et le Costa Rica a réussi à devenir le premier producteur et exportateur d’ananas au monde. 

La production d’ananas est en croissance constante et apporte quelque 30 000 emplois directs dans les régions productrices (nord du pays, frontière avec le Nicaragua, sud du Costa Rica). Seul hic : pour augmenter les cadences de floraisons et satisfaire la demande internationale, la production a recours à de nombreux pesticides. La production d’ananas biologiques pointe néanmoins le nez ces dernières années. On le consomme en salade de fruits, en smoothies, en jus et on en trouve absolument partout dans le pays à des prix dérisoires.   

La mangue

On trouve des mangues toute l’année dans le petit pays d’Amérique Centrale, mais le moment parfait pour la récolte est le mois de mai. C’est à ce moment que tous les manguiers de la Vallée Centrale donnent leurs fruits. 

On retrouve de nombreux manguiers à Alajuela, dans la Vallée Centrale, qui est surnommée la « ville des mangues » (« la ciudad de los mangos » en espagnol). On y retrouve des manguiers dans tous les jardins et même sur la place centrale de la ville. En juillet, la ville organise la fête de la mangue qui dure une dizaine de jours.

On consomme la mangue verte agrémentée de piment et de citron (pour les amateurs d’acidité), rouge (mûre et très sucrée), ou bien en ceviche. 

La noix de coco 

Les noix de coco sont surtout consommées comme « pipa fría » pour se rafraîchir avec son eau riche et naturelle. Elles sont vendues en bord de plage où les cocotiers ne se comptent plus tellement il y en a. Bien fraîche, l’eau de coco est un pur régal. La chair de la noix de coco est surtout utilisée dans la cuisine et les plats caribéens.

La Granadilla

Ce fruit exotique par excellence est très riche, sucré et un peu acide. Quand on l’ouvre on trouve des graines un peu grisâtres dans un liquide gélatineux. Même si l’aspect peut repousser, c’est un régal.  C’est un fruit qui a des propriétés importantes : d’une part, elle est riche en antioxydants, mais elle a aussi des propriétés antiseptiques et anti-inflamatoires. Elle aide à traiter l’asthme, la fièvre et les maladies cardiovasculaires. 

Elle est beaucoup utilisée pour faire des glaces ou en salade de fruits, elle donne un petit goût acidulé et sucré.  

Le Maracuyá

On le nomme « fruit de la passion » en français. Cette variété de fruit exotique a une peau jaune et s’utilise principalement pour faire des jus de fruits ou en salades de fruits. Une fois le fruit coupé en deux, on peut en extraire la pulpe gélatineuse ainsi que ses graines croquantes comestibles. Elle contient des propriétés antioxydantes et aide à lutter contre le vieillissement. Elle aide aussi beaucoup à la digestion. Attention, le fruit peut parfois être assez acide, on peut donc ajouter un peu de sucre ou le mélanger à d’autres fruits pour les sensibles. 

Le Guayaba 

Goyave en français. On retrouve principalement deux types de goyaves au Costa Rica : une à la chair rose et une autre à la chair blanche. Sa fine peau peut être légèrement amère et ses petites graines peuvent être consommées, apportant un peu de croquant au fruit. La goyave est très parfumée, douce et peu sucrée. Elle a aussi de riches propriétés antioxydantes et aide à perdre du poids. Elle est beaucoup consommée sous forme de jus de fruits. Ils l’appellent ici la « pulpe antioxydante des Caraïbes ».

D’ailleurs, il est possible de trouver dans les « sodas » (petits restaurants typiques) un fruit que l’on appelle « cas » au goût très acidulé : il s’agit en réalité d’une variante de la goyave, typiquement costaricienne. 

Mamones 

 

Guanábana

Ou encore « durián » ou corossol. C’est un gros fruit pointu de forme et de taille similaires à un ballon de rugby. Il ne se mange généralement pas, mais on utilise sa pulpe pour faire des jus, des glaces et même des crumbles. On lui prête de nombreuses propriétés, notamment un effet anti-cancérigène qui reste encore à prouver. C’est aussi une très bonne source de fibres. Délicieux en jus avec du lait. 

Le plaisir des smoothies frais

Si le Costa Rica n’est pas vraiment un pays reconnu pour sa gastronomie, il y a bien une chose où il excelle : c’est la préparation des smoothies ou jus de fruits naturels ici appelés « batidos » ou « frescos ». Pour cela, les fruits sont congelés une fois mûrs et sortis lorsque l’on en a besoin. On y ajoute de la glace pilée, un peu d’eau ou de lait, le tout passé à la centrifugeuse. 

Les Ticos sont habitués à en consommer surtout dans les sodas au moment des repas. Ces jus peuvent être à base de n’importe quel fruit comme l’ananas, la fraise, la mûre, la mangue, la banane, la papaye, le maracuyá, toute variation déclinée, du moment que le fruit existe... Il est aussi possible de mélanger différents fruits pour le régal des papilles. 

La consommation de fruits exotiques au Costa Rica vient combler les carences en antioxydants et vitamines des plats costariciens à base de riz et haricots (« frijoles »). A cela, ils viennent jouer un rôle dans la digestion avec l’apport de fibres. 

Des fruits tropicaux que l’on ne retrouve pas en Europe ou au Canada

Les fruits tropicaux ont besoin de chaleur et d’humidité dans un climat tropical pour pouvoir mûrir. Le Costa Rica offre vraiment un choix de fruits souvent inconnus pour les Européens et les Canadiens. En se promenant dans ses marchés ou que l’on voit des vendeurs de fruits sur le bord des routes, la majorité des produits qu’ils proposent nous sont inconnus. Ils proposent des fruits riches en couleurs qui ne demandent qu’à être goûtés.

Qui connaît les fruits exotiques comme la guayaba, les mamones ou encore la guanábana ? Ce sont pourtant des fruits exotiques qui offrent de nombreuses propriétés pour la santé.