Bénévolat au Costa Rica : Oui, mais le faire bien !

En bref : Le Costa Rica a mis en place des réglementations pour gérer les activités de bénévolat et d'écovolontariat au sein de ses parcs nationaux ou des organismes privés. Les autorités veillent à sélectionner les organisations respectant les normes de conservation et de protection de la biodiversité. Cela permet de garantir un impact positif sur la faune, la flore et les communautés locales.

Joigner l'utile à l'agréable avec des missions d'écovolontariat durant le séjour est tout a fait possible au Costa Rica. L'écovolontariat est une des formes de l'écotourisme la plus répendue. Elle permet d'allier vacances et aide bénévole tout en profitant des vacances.

Le bénévolat au Costa Rica offre une expérience unique pour ceux qui souhaitent se plonger dans la culture costaricienne tout en contribuant à des projets de solidarité et de préservation. Ce pays d'Amérique centrale, connu pour sa faune et sa flore exceptionnelles, est aussi le lieu idéal pour vivre une expérience de volontariat international enrichissante. En collaborant avec des ONG locales et internationales, les volontaires ont l'opportunité de participer à des missions humanitaires, de conservation de la faune, de protection des tortues marines et bien plus encore.

Bien penser son expérience de bénévolat au Costa Rica

Pour profiter pleinement de son séjour au Costa Rica et apporter une réelle contribution, une préparation rigoureuse est de mise. Tout d'abord, il est essentiel de choisir une structure d'accueil fiable, qu'il s'agisse d'une ONG ou d'une autre organisation à but non lucratif. Les critères à considérer incluent les besoins de la structure, l'impact potentiel du travail, et les compétences spécifiques que chaque volontaire peut apporter. Les organisations locales jouent un rôle clé dans l'engagement bénévole et garantissent une expérience respectueuse et utile. Elles permettent de vivre une expérience unique qui procure une vraie satisfaction personnelle.

Le bénévolat au Costa Rica permet de s'immerger dans la culture du pays et de participer à des projets locaux, offrant une expérience humaine et authentique. Que ce soit dans la protection de la forêt tropicale, le soin aux animaux, ou encore l'éducation, les volontaires ont l'occasion de découvrir des facettes méconnues du pays tout en contribuant à sa préservation.

• Du temps

Il est recommandé de prévoir un engagement minimum d'un mois pour que l'expérience soit bénéfique à la fois pour le volontaire et la structure d'accueil. Durant cette période, le volontaire aura le temps de se familiariser avec les outils et acteurs du projet, d'apprendre les rouages des missions, et de tisser des liens avec la population locale.

Dans les centres de sauvetage, les volontaires peuvent s'occuper d'animaux blessés ou orphelins tels que des singes, des paresseux ou des tortues marines. Ces centres s'efforcent de les soigner et de les réintroduire dans la forêt tropicale lorsque c'est possible. La patience et le respect de la faune sont essentiels pour que ces missions soient une réussite.

• Des compétences

Les voyageurs du Réseau Solidaire sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le bénévolat pour allier temps libre et accomplissement d'un travail bénévole, tout en apprenant l'espagnol. La plupart des personnes intéressées sont jeunes et motivées par la préservation de la faune et de la flore. Outre la passion, certaines compétences spécifiques sont parfois nécessaires pour exceller dans les missions, telles que des compétences en vétérinaire, biologie, naturalisme ou linguistique.

Sans compétences particulières, l'aide apportée se concentrera principalement sur le nettoyage des lieux, la cuisine, l'enrichissement des cages dans les centres de sauvetage, et les patrouilles nocturnes sur les plages pour protéger les tortues.

Les structures d'accueil étant souvent internationales, l'anglais est fréquemment la langue principale. Si le développement de l'espagnol fait partie des raisons de votre venue, misez plutôt sur les activités en dehors du centre.

Bien choisir sa structure d'accueil

Il est recommandé de privilégier une organisation locale costaricienne. Les organisations internationales implantées au Costa Rica peuvent parfois exploiter les volontaires et avoir des impacts contre-productifs sur l’environnement ou les communautés locales

De nombreuses structures, comme les centres de sauvetage, proposent des missions de volontariat pour prendre soin des animaux blessés, orphelins ou maltraités, tels que les singes, les paresseux, les tortues et les oiseaux. Certains animaux sont récupérés après avoir été sauvés du marché noir ou trouvés blessés dans la nature. 

Lorsqu'il n'est pas possible de réintroduire les animaux dans la nature, ils sont gardés en captivité et les bénévoles s'assurent qu'ils vivent dans les meilleures conditions possibles, leur offrant confort et soins adaptés.

Visiter ces centres permet de les financer et de développer un tourisme responsable avec un réel impact.

Certaines associations dédiées à la protection des tortues marines recherchent des volontaires pour patrouiller sur les plages et protéger les nids, notamment autour du Corcovado ou dans les Caraïbes. Il est important de se renseigner sur les périodes de ponte des tortues (éviter les saisons sèches) et d'être vigilant quant aux intentions des acteurs impliqués.

Les programmes de conservation avec les gardes forestiers dans les parcs nationaux sont également une option intéressante pour observer et lister la faune et la flore tropicale, nettoyer les sentiers et chemins forestiers, conserver les fonds marins, participer à la reforestation ou servir de guide et d'interprète lors de visites touristiques.

Avant de se lancer dans cette aventure de volontariat international, il est important de faire preuve de prudence. Le nombre de demandes excède l'offre, et les expériences de volontariat nécessitent souvent des démarches payantes, parfois coûteuses. Les refuges ont besoin de fonds pour nourrir les animaux, rémunérer les employés et préparer les repas des bénévoles oui, en revanche, des tarifs avoisinant les 600 USD par semaine devraient éveiller des soupçons.

D'autres acteurs proposent du bénévolat dans les fermes des plantations, notamment via des plateformes comme Workaway. Il est important de vérifier que ces offres ne cherchent pas à exploiter une main-d'œuvre gratuite, en consultant les avis des précédents participants.

A savoir tout de même que le Costa Rica est un pays accueillant qui offre beaucoup d'opportunités de volontariats, d'écovolontariats, de missions humanitaires mais sur de courte période, la demande sera plutôt tournée sur la main d'oeuvre, l'entretien, la cuisine... Les Costariciens sont bien formés sur la protection de l'environnement, sont multilingues, et le pays est assez développé, assurant une bonne protection de ses richesses naturelles. Le Costa Rica vit du tourisme et cherche à en faire un secteur durable, avec un impact minime sur son environnement et sa population locale, l'écotourisme est donc un secteur en plein developpement.